Qui sommes-nous ?

CILF,  Conseil international de la langue française.  www.cilf.fr

EROFA, Études pour une rationalisation de l’orthographe française.

M. Wilmet, Le participe passé autrement, Duculot, Paris, Bruxelles, 1999.

C. Gruaz (dir.), L’accord du participe passé, 2e édition, Lambert-Lucas, Limoges, 2013.

 


 

Commentaires

  • Chambaron
    J'interviens ici comme correcteur professionnel et contributeur régulier sur des sites de soutien en orthographe. Ce que je lis des quelques interventions qui précèdent la mienne ne m'étonne pas : sont pour une telle approche les « professionnels de la langue », sont contre ceux qui n'y voient que le reflet de leurs préoccupations, souvent externes au sujet : critique permanente du système scolaire, passéisme sans fondement, rancœur contre leurs propres expériences avec ces questions.
    En son temps, Voltaire pestait déjà contre ces règles ramenées d'Italie par Clément Marot et que des académiciens prompts à emberlificoter l'écriture poussaient avec délice dans des abysses de complexité.
    Nous n'en sommes plus là : depuis la massification républicaine de l'écriture, nous n'avons pas pris la mesure de l'inutilité des nombre de finasseries pour la langue courante ou même soutenue. On continue d'entretenir autour un climat de sanctions et de suspicion et toute question relative à la langue tourne au pugilat. Autrement dit, ce bel héritage ne cesse de diviser au lieu de réunir !
    Les règles d'accord du PP sont les plus emblématiques, mais que dire du capharnaüm des usages des majuscules, du trait d'union, de certains pluriels sur lesquels les dictionnaires de référence, l'Académie et les grammairiens ne sont pas d'accord et pour lesquels il est impossible de dégager une logique quelconque ? En contrepartie, on laisse allègrement filer les sujets liés à la syntaxe ou à la richesse et à la précision du vocabulaire, pourtant autrement importants pour l'expression de la pensée…
    Continuons ainsi, nous nous laisserons submerger par des langues plus pragmatiques et moins culpabilisantes.
  • Laurent
    • 2. Laurent Le 19/11/2016
    Professeur en lycée, je suis favorable à une réforme du participe passé, mais j'irai plus loin en proposant tout simplement l'invariabilité des participes passés accompagnant des auxiliaires.Cela relève de la logique de la langue orale (je ne parle pas de l'argot). Le Français est une langue vivante. Ses règles d'écriture se doivent donc d'évoluer elles aussi. Nous risquons autrement de finir avec une langue écrite et une langue orale bien trop différentes. La langue écrite ne doit pas être figée ad vitam aeternam.
  • Isabelle Nallet
    • 3. Isabelle Nallet Le 23/02/2016
    Bravo pour cette initiative. Enseignante, depuis plus de 30 ans, je travaille avec tout public (primaire CM, secondaire, supérieur IUFM et IUT, formation d'enseignants) à partir de la réflexion de Marc Wilmet, et cela marche très bien. J'introduis toujours d'abord la dimension historique de l'accord du participe passé. J'ai même mis en place des situations de recherche à partir de corpus, pour trouver une nouvelle formulation, plus simple, de la règle, et les stagiaires la trouvent (correspond aux formulations 1 et 2). C'est toujours un moment surprenant et passionnant pour tous! Vivement la règle 3!
  • colle
    • 4. colle Le 09/01/2016
    quinze minuteS ! Bon sang, ce n'est pas difficile, il n'y a qu'à appliquer !
    Mais s'il n'y avait qu'à..., il n'y aurait plus de professeurs.
  • colle
    • 5. colle Le 09/01/2016
    Ancien élève, il a fallu que je m'entraîne longuement et que je me pose des questions. Il n'y a pas de raison que les élèves d'aujourd'hui s'en sortent aussi facilement !
    Actuel enseignant et père d'élève, je constate le peu d'efficacité du temps passé sur cette question pointilleuse, alors que des règles de base pourraient être maîtrisées si on leur consacrait ce temps précieux.
    J'ai donc été partagé... ça me fait mal encore aux yeux quand je vois "les problèmes que j'ai eu" (correction et remédiation : plusieurs heures, à condition de ne pas aborder les cas épineux) mais je préfèrerais voir moins souvent "les difficultés rencontrer" (correction et remédiation : quinze minute).
  • André Racicot
    Les commentaires négatifs montrent la résistance farouche des francophones (souvent européens) devant une simplification nécessaire du français. Les règles sont tellement compliquées que même les professionnels de la langue s'y perdent! Des langues latines comme l'espagnol et l'italien ont simplifié leur orthographe. Comme les francophones, nos amis hispanophones et italophones simplifient les accords à l'oral.
    Réformer ces accords pour les simplifier n'appauvrit pas la langue, contrairement à ce qu'affirment certains. L'allemand, l'anglais, les langues scandinaves ne possèdent pas de telles règles. Va-t-on prétendre que ce sont des langues vides, inférieures au français? En quoi le français tient-il sa richesse à la complexité de sa grammaire? Plus une langue est tordue, plus elle est riche?

    La grammaire et l'orthographe françaises sont figées depuis Napoléon Bonaparte. Elles constituent des obstacles majeurs à l'expansion du français. Les règles proposées vont dans la bonne direction, même si elles ne sont pas parfaites.
  • Charlotte
    • 7. Charlotte Le 02/03/2015
    Je m'oppose à cette réforme. Exerçant en tant qu'orthophoniste je suis sensible aux difficultés d'acquisition de l'orthographe grammaticale, y compris les accords de participe passé. Or, l'analyse grammaticale, dite aussi analyse logique, doit se faire en compréhension. En effet, ces règles sont bien difficiles à appliquer si elles sont apprises par cœur. Mais si on en explique la logique à un élève et à la condition que les apprentissages de base en grammaire (distinction des temps et des auxiliaires notamment) aient été enseignés, sans devenir un jeu d'enfant cela n'est plus insurmontable.

    Par ailleurs, savoir analyser ces accords tels qu'ils sont permettra une compréhension plus fine de la plupart des ouvrages classiques.

    Arrêtons de s'en prendre à notre langue française, si des générations de personnes ont pu apprendre le participe passé, le problème ne vient peut-être pas de l'orthographe mais d'une tendance que nous avons tous à niveler par le bas le niveau que nous attendons de nos élèves. Ils ne sont pas aussi incapables que nous nous évertuons à le penser.
  • Laetitia
    • 8. Laetitia Le 01/03/2015
    Je suis correctrice dans l'édition littéraire, les participes passés sont donc mon lot quotidien, en parallèle j'exerce en tant que professeur de français langue étrangère (je réside en Espagne).
    Selon moi, le français est une langue qui marque et fige les différences sociales, il est difficile à maîtriser, compliqué et n'est bien pratiqué que par des gens très instruits et éduqués (à quelques exceptions près, comme toujours).
    Je suis donc en faveur d'une simplification, je ne vois pas en quoi on perdrait en subtilité de la langue, la beauté n'est dans la complexité. Un commentaire qui me semble intéressant :

    Jean-Pierre Jaffré | 23/02/2015

    Je suis tout à fait d'accord avec une simplification de l'accord du participe passé. Je trouve cependant que le plus simple étant le meilleur, la formulation de la proposition #2 semble quelque peu alambiquée, et le recours à une "question" peu commode. Pourquoi ne pas adopter un formulation plus simple, comme par exemple : "Quand il est employé avec être, le participe passé s'accorde avec le sujet, y compris pour les verbes pronominaux" ?
  • KHADIDJA
    • 9. KHADIDJA Le 11/11/2014
    Bonjour,je pense que les trois règles du participe passé n'ont pas besoin de réforme ,peut être trouver une autre manière pour mieux expliquer l'accord ,il est fort possible que je me trompe mais j'ai eu de brillants professeurs (avec qui on a très bien assimilé le cours ,ils ns ont fait aimer la langue de Molière ) tels que;
    Mme Picarda,Mr Fraise,MrRezé,Mr Bois qui étaient nos profeseurs ici en Algérie
    Mes Respectueuses Salutations

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